27 février 1848: Ouverture des ateliers nationaux

Histoire 1er article

Par M.Lafon Théo

Dirigeant et rédacteur en chef du média patriote

Introduction:

Le 27 février 1848, les ateliers nationaux ouvrent 3 jours après la fin de la monarchie de juillet. Le gouvernement provisoire lance la création des ateliers nationaux pour contrer le chômage de masse mais aussi pour contenir un socialiste très perturbateur, Louis Blanc.

Une idée emprunté à Louis Blanc:

Le 24 février 1848 le roi Louis-Philippe Ier a abdiqué lors du printemps des peuples en 1848. Cela donne lieu à un gouvernement provisoire et à la naissance de la IIème République sous l’influence d’Alphonse de Lamartine. Dans ce gouvernement, les ouvriers imposent un personnage, le socialiste Louis Blanc. Ce dernier a pour ambition la création d’un ministère du Travail et la création des ateliers nationaux. Par ces deux mesures, Louis Blanc imagine une nouvelle organisation du travail qui permettrait de lutter contre le chômage qui perdure à Paris et en province. Le socialiste se voit refuser le ministère, cependant l’idée des ateliers est encore sur la table. Le gouvernement est soucieux de contenir l’agitateur Louis Blanc et veut pouvoir s’attribuer le mérite d’une baisse du chômage ainsi que d’une reprise économique du pays, c’est pourquoi le gouver ement créera les ateliers nationaux sur l’idée de Louis Blanc.

Une faible réussite:

Dans ces ateliers, les ouvriers travaillent sous un mode militaire, en effet, les ouvriers sont organisés en brigades, escouades, compagnies…etc. En échange de travail, les ouvriers sont tenus de servir dans la garde nationale pour réprimer d'éventuelles manifestations. Seulement, l’offre ne répond pas à la demande et ainsi, 100 000 personnes se voient confier des tâches inutiles et trop coûteuses. Ainsi, le mécontentement devient grandissant dans les ateliers et les républicains conservateurs profitent de leur élection à l’Assemblée Constituante le 23 avril 1848, pour faire fermer les Ateliers nationaux le 21 juin 1848. Même si l’utilité des Ateliers nationaux faisait débat, leurs fermeture provoque un vrai désespoir dans la population qui amènera à l’insurrection et à une répression sanglante…

Lafon Théo